Septembre 2007 :
Les premiers touristes solidaires d'AMPARIBE...
Depuis quelques mois la population d'Amparibe s'étonnait de voir "des vazaha" débarquer dans leur coin du bout du monde.
Jusqu'à là, ces touristes "pas comme les autres" se contentaient d'un bref passage. Le temps d'aller jeter un coup d'oeil sur les champs de riz, de visiter une habitation du fin fond de la campagne malgache, de faire un petit tour en charrette à zébu pour se meurtrir les fesses. Et pourquoi pas goûter au pois de terre de "Mama Liz" au risque d'une bonne gastro. Ils constataient le délabrement de l'école primaire publique et allaient dire un mot gentil à l"assistante médicale" qui tient le dispensaire du coin....
Au mois de septembre, ce sont toujours des touristes pas comme les autres qui viendront. Mais cette fois, ils resteront une ou deux nuits. Ils prendront alors plus de temps pour voir comment le "malgache de base" vis. Ils auront un aperçu des problèmes quotidiens du paysan malgache, peut-être même leur apporteront-ils un début de solution...
Mon espoir est que l'échange ne se fasse pas à sens unique. Je suis sûr que le paysan malgache a gardé des trésors que nos civilisations occidentales ont perdus. Le but est que l'on puisse après un séjour à AMPARIBE relativiser la gravité de tous nos... petits problèmes.
Mais ces touristes pas comme les autres, qui ne désirent pas s'agglutiner dans des hôtels où ils ne retrouveront que la civilisations qu'ils tentent de fuir pour un moment, rêvent aussi de paysages grandioses et de sensations fortes... Ils continueront ainsi par un trek dans le décor unique du Bongolava, une descente du Manambolo en pirogue, une visite des tsingy puis cap plein sud en 4x4 jusqu'à la fameuse allée de baobabs du côté de Morodava...
Ces touristes pas comme les autres seront les pionniers d'un des défis d'amparibe : faire du Moyen Ouest une région touristique... pas comme les autres.
T. RAZAFINTSALAMA
Mai 2008 :
Après des débuts tumultueux le tourisme solidaire va enfin pouvoir commencer... Voici ce que l'on va pouvoir offrir aux touristes désireux de vivre "presque" le quotidien du malgache dans le fin fond de sa brousse. Il y a encore beaucoup de chose à améliorer mais nous vous attendons pour nous aider à avancer.